Après une année 2017 consacrée à la mise en place de la compétence « Promotion du tourisme » et à l’organisation de sa mise en œuvre au travers du nouvel office de tourisme communautaire, 2018 est une année charnière que l’agglomération a décidé de consacrer à l’écriture de sa stratégie de développement touristique et marketing, ainsi qu’au lancement des premiers investissements structurants de portée communautaire qui viendront matérialiser cette stratégie.

Plusieurs axes prioritaires ont été mis en évidence pour orienter l’action touristique communautaire d’ici à 2021 :

1/ mettre en perspective et en cohérence Provence Alpes Agglomération avec les destinations Monde « Provence » et « Pure Alpes » d’une part, et avec les destinations infra-régionales d’autre part, développer pour ce faire des logiques de coopération avec les territoires voisins ;

2/ affirmer un positionnement autour du couple thématique « Nature – Santé » et « Unesco Geoparc de Haute Provence », fils rouges et marqueurs identitaires du projet touristique de territoire ;

3/ viser l’excellence au travers d’investissements portant à la fois sur :

  • des filières et activités ciblées (randonnée et itinérance, activités sportives et de pleine nature, écotourisme, géotourisme, bien-être – thermalisme, savoir-faire et circuits courts) ;
  • des sites naturels à aménager (sites du l’UNSECO Géoparc de Haute Provence, projet écotouristique de la retenue de l’Escale, site nordique du Fanget, mise en accessibilité des gorges de Trévans, aménagement de l’aire d’accueil de Fontbelle…)
  • des équipements et établissements structurants relevant de la compétence de l’agglomération (Projet de spa thermal, Musée Promenade, bureau d’information touristique des Mées…) ;

4/ développer et qualifier l’offre d’hébergement dans un objectif d’adéquation des caractéristiques du parc avec les attentes de la clientèle et de performance énergétique, en impulsant une politique partenariale et des actions d’accompagnement en faveur de l’investissement privé ;

5/ créer les conditions d’une appropriation et d’une bonne gouvernance du projet touristique en renforçant la mise en réseau des acteurs publics et privés et en mobilisant davantage les habitants et professionnels, dans une optique de décloisonnement et de transversalité entre les filières, les pôles et les acteurs du territoire.