Chaque année, de nombreux projets du territoire bénéficient d’un financement LEADER. Issu de la Politique Agricole Commune, ce programme européen vise à soutenir des projets concrets et innovants touchant à des thématiques variées allant des circuits-courts au tourisme en passant par la rénovation énergétique, la mobilité, les services à la population, le développement économique, etc. Il est porté localement par les Groupes d’Action Locale (GAL) « Durance Provence » et « Dignois » gérés par Provence Alpes Agglomération.

Les équipes de ces deux GAL reçoivent actuellement les membres de la délégation bulgare du GAL Berkovitsa-Godech. L’objectif ? Leur permettre de découvrir les particularités du territoire et amorcer un échange sur une potentielle coopération autour des thématiques des circuits-courts et de l’éco-tourisme. « Nos territoires ont beaucoup de points communs, que ce soit au niveau du climat, du relief montagneux ou du côté rural, explique Yvelina Yonkova, l’organisatrice du séjour pour le GAL Bulgare. Ce voyage est une opportunité pour voir des bonnes pratiques et projets dont s’inspirer, mais également des axes de travail communs aux deux territoires. »
Le séjour de la délégation bulgare a débuté ce lundi 4 avril par une visite de divers lieux emblématiques de l’UNESCO-Géoparc de Haute-Provence au fil de la Route du temps (Aménagement éco-touristique de la retenue de l’Escale, Musée Terre et Temps, Pierre Écrite de Saint-Geniez) mais également des projets LEADER parmi lesquels la Maison de Produits du Pays, l’exploitation de lavandes et lavandins d’Eric Martin, l’espace test de maraichage du CFPPA Carmejane… « Nous avons découvert beaucoup de projets reproductibles en Bulgarie, affirme Kamenova Dimitranka, présidente du GAL Berkovitsa-Godech. J’ai été particulièrement intéressée par l’atelier de Nicolas Maurel qui, grâce au financement de nouveaux équipements, peut transformer une partie de sa production d’olives pour diversifier les produits vendus. L’exemple du lycée de Carmejane est aussi très inspirant. Nos formations agricoles sont théoriques et je pense qu’il serait intéressant de développer une dimension beaucoup plus pratique comme dans ce lycée. » Ce mardi 5 avril, la rencontre des GAL des deux territoires se poursuit par une réunion de travail sur les perspectives de coopération envisageables.